Ambassadeur Huckabee : La France et la Grande-Bretagne ont "aidé, encouragé et rejoint" les ennemis jurés d'Israël avec la reconnaissance de la "Palestine".
Le vote de la Ligue arabe appelant le Hamas à désarmer et à quitter le pays est une "lueur d'espoir", selon Huckabee

Au cours des dernières semaines, la France et le Royaume-Uni ont mené une offensive diplomatique contre Israël, lui reprochant sa responsabilité dans la famine qui sévit dans la bande de Gaza. Les deux pays ont respectivement promis ou menacé de reconnaître un « État palestinien » dans le courant de l'année.
L'ambassadeur américain Mike Huckabee est l'une des rares voix à défendre Israël sur la scène internationale. Dans une interview accordée cette semaine au Times of Israel, il a réitéré ses critiques sévères à l'égard des dirigeants de ces pays.
« Il est tout à fait acceptable d'être en désaccord avec la politique d'un gouvernement, qu'il s'agisse des Britanniques, des Français ou de n'importe qui d'autre. Je suis régulièrement en désaccord avec certains de ces gouvernements. Mais je ne leur tournerais pas le dos alors qu'ils sont assiégés. On ne fait pas ça à ses amis. On ne fait tout simplement pas ça à ses amis », a souligné M. Huckabee.
L'ambassadeur a critiqué de manière peu diplomatique les déclarations françaises et britanniques sur 𝕏, tandis que le président Donald Trump les a rejetées, affirmant que la déclaration du président français Emmanuel Macron « n'avait aucun poids ».
Dans sa déclaration la plus dure à ce jour, Huckabee a poursuivi : « On ne s'allie pas avec les adversaires jurés de ces gens, ceux qui essaient de les tuer, qui essaient littéralement de les tuer, pour les aider et les soutenir. On poursuit cela par des voies diplomatiques, avec une certaine circonspection. »
L'ancien gouverneur de l'Arkansas et ministre baptiste est depuis longtemps un partisan du droit d'Israël à la Judée-Samarie et s'oppose donc à un État palestinien.
Il a ajouté : « On ne prend pas une décision aussi profonde que celle de reconnaître unilatéralement un État palestinien, ce qui est en soi provocateur, mais encore plus à la lumière du fait que le Hamas détient des otages et se réjouit de ces annonces. »
Il a également souligné les récentes déclarations du secrétaire d'État Marco Rubio, selon lesquelles « ces déclarations publiques des Français et des Britanniques ont mis fin aux négociations avec le Hamas. Elles les ont tout simplement détruites... parce qu'ils ont regardé la situation et se sont dit : « Nous sommes en train de gagner. C'est formidable. Le résultat du 7 octobre sera un État palestinien ».
Cependant, Huckabee a également souligné une raison d'espérer : « La semaine même où les Français et les Britanniques appelaient à la reconnaissance unilatérale d'un État palestinien, la Ligue arabe a voté à l'unanimité deux choses : premièrement, que le Hamas doit désarmer, et deuxièmement, que tous les otages doivent être libérés immédiatement. »
« Je me suis demandé si je voyais bien ce que je voyais. Que les gens que nous pensions être du côté d'Israël avaient en fait, pour toutes les raisons pratiques, pris le parti du Hamas », s'est-il interrogé.
« Et ceux que l'on pourrait penser du côté du Hamas reconnaissent en fait qu'Israël est attaqué, qu'il est victime, et exigent que le Hamas se retire, se mette de côté et libère les otages. Il y a beaucoup de choses étranges dans le monde en ce moment, et c'est l'une d'entre elles. »

Le Staff de All Israel News est une équipe de journalistes en Israël.