Source saoudienne : Pas d'investissement au Liban sans désarmement du Hezbollah

Un membre de la famille royale saoudienne a déclaré samedi à Kan News que, du point de vue de l'Arabie saoudite, le Hezbollah devait être désarmé et transformé en un parti purement politique, faute de quoi les investissements saoudiens ne seraient pas versés au Liban.
La source saoudienne a déclaré que les récentes mesures prises par le gouvernement libanais en vue de la remise des armes du Hezbollah étaient satisfaisantes et qu'il existait un accord entre l'Arabie saoudite, la France, les États-Unis et les États du Golfe sur la nécessité de cette mesure.
Si le Hezbollah refuse de remettre ses armes, la même source saoudienne estime que le groupe pourrait être pris pour cible soit par des acteurs au sein du Liban, soit par des forces extérieures, telles qu'Israël et le nouveau gouvernement syrien, hostile au Hezbollah.
Cette semaine, le gouvernement libanais a tenu une réunion tendue sur le transfert des armes du Hezbollah sous le contrôle de l'État, sous la forte pression des États-Unis et des États du Golfe, menés par l'Arabie saoudite.
À l'issue de la réunion, le Premier Ministre Nawaf Salam a annoncé que l'armée libanaise avait été chargée d'élaborer un plan visant à mettre en œuvre la concentration des armes entre les mains de l'État d'ici la fin de l'année.
Selon Salam, l'armée doit présenter ce plan d'ici la fin du mois.
Au cours de la réunion, le secrétaire général adjoint du Hezbollah, Naim Qassem, a déclaré qu'il n'accepterait pas de remettre les armes ni de se conformer à un calendrier fixé lors de la réunion.
« Nous n'accepterons pas de calendrier ni de remise des armes tant qu'Israël n'aura pas mis en œuvre l'accord de cessez-le-feu », a déclaré Qassem, ajoutant : « Il n'y aura pas de solution à cette question sans notre consentement. »

Roi Kais est correspondant aux affaires arabes pour Kan 11.