Récompenser le terrorisme ? La France, la Palestine, Israël et l’appel biblique à la vérité
Lorsque la violence entraîne des concessions politiques, cela mène-t-il à la paix ou à un nouveau bain de sang ? La Bible appelle les croyants à rechercher la vérité et à rester fermes.

Alors que la France et plusieurs nations occidentales s’acheminent vers la reconnaissance d’un État palestinien, malgré des conditions non remplies et un passé de capitulation face au terrorisme, les mots de Margaret Thatcher résonnent encore avec force : « Un pays ne peut pas soutenir le terrorisme et s’attendre à être traité comme un membre de la communauté internationale. Prendre des otages, c’est se placer hors du monde civilisé. »
Ce principe demeure douloureusement d’actualité alors que les familles d’otages israéliens continuent de crier leur détresse. Yoni Asher, dont la femme et les filles ont été enlevées puis libérées, témoigne : « Un an après le 7 octobre, nous n’aurions jamais imaginé parler encore d’otages. Cela nous empêche, en tant que famille, de guérir pleinement. » Anat Angrest, mère du soldat Matan Angrest, toujours détenu à Gaza, supplie : « Son état de santé est critique. Je ne sais pas quand il a mangé pour la dernière fois ni quand il a vu la lumière du jour. » Ces témoignages révèlent le coût humain derrière les manœuvres politiques. Comme l’écrivait Elie Wiesel : « Nous devons prendre parti. La neutralité aide toujours l’oppresseur, jamais la victime. » Rester indifférent, c’est cautionner l’injustice.
Même le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a reconnu cette crise. Dans une lettre adressée en juin 2025 à Emmanuel Macron et à d’autres dirigeants mondiaux, Abbas a condamné les attaques du 7 octobre, promis des élections et affirmé que le Hamas ne gouvernerait plus Gaza et devait être désarmé. Pourtant, ces promesses n’ont pas été suivies d’actions. Le Hamas a rejeté l’autorité d’Abbas, et aucune mesure concrète n’a été prise.
Malgré cela, la France continue d’avancer vers la reconnaissance, contredisant les conditions mêmes fixées par le président Macron :
La libération de tous les otages,
L’exclusion du Hamas de toute gouvernance future à Gaza,
Des réformes au sein de l’Autorité palestinienne en faveur d’une coexistence pacifique.
Aucune de ces conditions n’a été remplie. Avancer maintenant, c’est récompenser des promesses plutôt que des résultats, laissant le Hamas armé et les otages prisonniers dans les tunnels.
Pourquoi alors la France persiste-t-elle ? Au-delà de la rhétorique de paix, des intérêts économiques et géopolitiques considérables sont en jeu. Paris profite d’accords de plusieurs milliards d’euros avec le Qatar, grand soutien du Hamas et acteur influent en Europe. La reconnaissance d’un État palestinien n’est donc pas seulement un geste diplomatique ; elle est aussi liée à des considérations énergétiques, de défense et commerciales.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, l’a dit clairement : « Accorder la reconnaissance maintenant est une immense récompense pour le terrorisme. Aucun État palestinien ne sera établi à l’ouest du Jourdain. »
Ses paroles font écho à la sagesse biblique : « Acquitter le coupable et condamner l’innocent, l’Éternel a en horreur l’un et l’autre » (Proverbes 17:15). L’Écriture avertit contre ceux qui appellent le mal bien (Ésaïe 5:20) et contre toute paix bâtie sur la violence.
L’histoire le confirme à maintes reprises : depuis le mandat britannique, les vagues de violence arabe ont souvent été suivies de concessions politiques, tandis que les dirigeants juifs ou israéliens ont, dans l’ensemble, accepté les propositions de partage et de paix. Parmi les exemples notables :
La Commission Peel (1937)
Le plan de partage de l’ONU (1947)
Les propositions d’armistice et de règlement des réfugiés après 1948
La résolution de Khartoum des « Trois Non » (1967)
Le cadre de Camp David pour l’autonomie palestinienne (1978), rejeté par les Palestiniens et la plupart des États arabes
Les Accords d’Oslo (1993, 1995), première reconnaissance mutuelle entre Israël et l’OLP, mais minés par l’opposition et la violence
Le sommet de Camp David (2000)
Taba (2001)
Annapolis (2007-2008)
L’offre d’Olmert (2008)
Le plan de paix de Trump (2020)
Dans chaque cas, à l’exception d’Oslo, les dirigeants arabes ou palestiniens ont rejeté les offres de paix, souvent suivis d’une reprise de la violence.
Récompenser le terrorisme n’a jamais apporté la paix. Les récentes attaques à Jérusalem et à Tsuba rappellent de façon saisissante que cette leçon reste actuelle : reconnaître un État palestinien sans exiger même le retour des otages est un pari dangereux.
Et le problème est plus profond encore. Des rapports de UN Watch et d’IMPACT-se révèlent que les manuels de l’UNRWA glorifient la violence et préparent les enfants au « martyre ». Cette radicalisation n’est pas marginale ; elle est systémique. Fermer les yeux sur cette réalité tout en accordant un État, ce n’est pas démanteler l’extrémisme, c’est l’institutionnaliser.
Certains croyants pourraient être tentés par la résignation : « Rien n’arrive sans la permission de Dieu. » C’est vrai, mais l’Écriture appelle aussi à la vigilance, à la prière et à la défense de la vérité (Éphésiens 6:18 ; 1 Timothée 2:1-2). Israël demeure au centre du plan de Dieu (Ézéchiel 36–37), et Jésus a averti que guerres et tribulations précéderaient son retour (Matthieu 24:6-22). Comme le rappelait Dietrich Bonhoeffer : « Le silence devant le mal est déjà une forme de mal. Ne pas agir, c’est agir. Ne pas parler, c’est parler. Dieu ne nous tiendra pas pour innocents. » Cette perspective n’appelle pas au fatalisme, mais au discernement et à l’intercession.
Reconnaître un État palestinien dans de telles conditions, alors que les otages souffrent encore, que le Hamas reste armé et que les leçons de l’histoire sont ignorées, n’est pas un simple acte diplomatique. C’est un choix qui façonne l’avenir et porte un poids moral et prophétique. Comme l’a déclaré Ésaïe : « Malheur à ceux qui appellent le mal bien et le bien mal » (Ésaïe 5:20).
Aujourd’hui plus que jamais, les croyants sont appelés à la prière : « Priez pour la paix de Jérusalem ! Que ceux qui t’aiment jouissent de la sécurité » (Psaume 122:6). Prier n’est pas fuir ses responsabilités, mais rechercher la sagesse de Dieu pour agir avec justice et compassion. Le défi est de résister à la tentation d’échanger la vérité contre la commodité, l’histoire contre l’illusion, et la foi biblique contre la mode politique.