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Non Monsieur le Maire, le Hamas n’est pas un enfant qui se défend!

Réaction à l’analogie immorale du maire de Richmond, Californie

Capture d'écran - Eduardo Martinez, maire de Richmond, Californie. (@sosmerkishmedia)

Lors de la People’s Conference for Palestine à Detroit, le maire de Richmond (Californie), Eduardo Martinez, a tenu des propos qui illustrent à quel point la rhétorique anti-israélienne peut sombrer dans l’aveuglement moral.

Évoquant son propre passé d’enfant maltraité à l’école, Martinez a expliqué qu’il avait fini par recourir à la violence contre ses agresseurs, face à l’indifférence des adultes. De là, il a osé établir une comparaison :

« Si la Palestine était une cour d’école, je serais un Palestinien. Et cette partie de moi qui ne pouvait plus supporter les abus serait le Hamas. »

En d’autres termes, pour le maire, le Hamas – organisation reconnue terroriste par les États-Unis, l’Union européenne et bien d’autres – ne serait que l’équivalent d’un enfant qui finit par se défendre contre ses bourreaux.

Cette analogie est non seulement fausse, mais aussi perverse. Elle efface d’un trait la réalité des massacres du 7 octobre, où le Hamas a méthodiquement assassiné, violé, brûlé et enlevé des civils israéliens – bébés, femmes, vieillards compris. Assimiler cela à un enfant qui se rebelle contre des brutes de cour d’école revient à banaliser le terrorisme et à légitimer l’horreur.

Le Hamas n’est pas une victime qui “se défend”. C’est une organisation idéologique, dont la charte appelle explicitement à la destruction d’Israël et à la mort des Juifs. Le présenter comme un simple exutoire d’humiliation revient à ignorer son projet génocidaire et son usage cynique de la population gazaouie comme bouclier humain.

Martinez dit que les adultes, dans son enfance, “prenaient toujours le parti des brutes”. Mais dans la réalité israélo-palestinienne, ce sont bien souvent les médias, certaines institutions internationales et des élus occidentaux qui prennent le parti des véritables agresseurs.

Le Hamas n’est pas ce petit garçon battu et incompris. Les véritables enfants brisés, ce sont les orphelins d’Israël qui ont perdu leurs parents le 7 octobre. Ce sont aussi les enfants de Gaza, retenus par le Hamas dans la misère, privés d’abri et d’éducation, utilisés comme chair à canon pour la propagande.

Face à de telles confusions morales, il est vital de rappeler que la vraie justice ne consiste pas à excuser la violence, mais à protéger l’innocent.

« Malheur à ceux qui appellent le mal bien, et le bien mal, qui changent les ténèbres en lumière, et la lumière en ténèbres » (Ésaïe 5:20).

Franco-israélienne et mère de famille, elle a fait son Alyah il y a huit ans. Après un parcours dans le secteur de la santé en France, puis comme assistante de direction en Israël, elle travaille aujourd’hui dans le domaine de l’information et de la communication.

Passionnée par la Vérité, elle partage des réflexions à la croisée de l’histoire, de l’actualité et de la foi, depuis la terre d’Israël.

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