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De l'ancien carrefour au bastion de la terreur : Le chemin tragique de Gaza

Les destructions à Rafah après une opération militaire israélienne, dans le sud de la bande de Gaza, le 7 février 2025. (Photo : Abed Rahim Khatib/Flash90)

La bande de Gaza est une enclave côtière étroite, d'une superficie de seulement 364 km², où plus de 2 millions de Palestiniens vivent dans l'un des endroits les plus densément peuplés de la planète. Autrefois modeste avant-poste d'empires plus vastes, Gaza est devenue un foyer d'extrémisme islamiste et de crise humanitaire. Les horreurs du 7 octobre, lorsque les terroristes du Hamas ont envahi le sud d'Israël, massacré plus de 1 200 personnes et emmené des centaines d'otages à Gaza, ne sont pas survenues par hasard. Elles sont l'aboutissement de décennies de mauvaise gouvernance, de radicalisation et de négligence.

Une longue histoire de conflits

La situation stratégique de Gaza en a fait un enjeu convoité par les empires depuis l'Antiquité. Elle était un bastion philistin à l'époque de Samson, puis a été gouvernée par les Égyptiens, les Babyloniens, les Perses, les Grecs et les Romains. La Bible relate à la fois sa conquête et sa corruption, les prophètes condamnant Gaza pour sa violence et son oppression.

À l'époque moderne, Gaza a été intégrée au mandat britannique après la chute de l'Empire ottoman. Lorsque Israël a été fondé en 1948, l'Égypte s'est emparée de Gaza et a installé Haj Amin al-Husseini, le tristement célèbre collaborateur nazi, à sa tête. Son militantisme a profondément ancré l'idéologie djihadiste dans la politique palestinienne. L'Égypte a finalement dissous son gouvernement, mais les germes du radicalisme étaient déjà semés.

Après la victoire d'Israël dans la guerre des Six Jours en 1967, les communautés juives ont prospéré à Gaza sous la protection militaire, exportant leurs produits à l'étranger. Cependant, la violence palestinienne s'est intensifiée, culminant avec la deuxième Intifada. En 2005, Israël s'est retiré unilatéralement de Gaza, déracinant ses implantations dans un désengagement douloureux. De nombreux Israéliens considèrent aujourd'hui cette décision comme une erreur tragique. Le Hamas a rapidement transformé le territoire évacué en une forteresse de terreur.

Le Hamas prend le pouvoir

Malgré les avertissements, les États-Unis ont poussé à la tenue d'élections palestiniennes en 2006. Le Hamas a remporté les élections et a rapidement rejeté tous les accords avec Israël. Une guerre civile a éclaté avec le Fatah et, en 2007, le Hamas avait pris le contrôle total de Gaza.

Depuis lors, le Hamas a lancé des milliers de roquettes sur les villes israéliennes, utilisant les civils comme boucliers humains et consacrant ses ressources à la construction de tunnels et à l'achat d'armes plutôt qu'à la construction d'hôpitaux et d'écoles. Le Premier Ministre Benjamin Netanyahu l'a clairement exprimé en 2010 : « La bande de Gaza est contrôlée par une organisation terroriste meurtrière... qui, par ses actions violentes dirigées sans discernement contre des citoyens – hommes, femmes et enfants –, viole toutes les règles possibles du droit international. »

Le pouvoir du Hamas a été renforcé par l'Iran, qui lui fournit des roquettes, de l'argent et des formations. Cette alliance permet à Téhéran d'attaquer Israël par procuration tout en sacrifiant les Gazaouis à une guerre sans fin.

La complicité de l'ONU

Une autre tragédie est le rôle joué par l'Office de secours et de travaux des Nations unies (UNRWA). Au lieu de réinstaller les réfugiés, l'UNRWA a perpétué leur apatridie pendant des générations, enseignant la haine dans ses écoles et tolérant l'infiltration du Hamas. Plus de la moitié des habitants de Gaza vivent encore dans des camps de l'UNRWA, preuve que l'agence a échoué dans sa mission. En maintenant les Palestiniens dans l'incertitude, l'UNRWA en a fait les pions d'un jeu politique plus vaste.

Une crise humanitaire ignorée

Les statistiques sont sombres : un taux de chômage de 40 %, un taux de pauvreté presque aussi élevé, des infrastructures en ruine et l'une des populations qui connaît la plus forte croissance au monde. Soixante-dix pour cent des Gazaouis déclarent qu'ils partiraient s'ils le pouvaient. Pourtant, le Hamas consacre ses maigres ressources à la fabrication de roquettes, et non à l'aide humanitaire. Les donateurs internationaux détournent le regard tandis que l'Iran attise les tensions.

Ce mélange explosif a fait de Gaza une bombe à retardement. Le 7 octobre, la détonation meurtrière a eu lieu.

Ce qu'il faut faire

Il n'y a pas de solution facile pour Gaza, mais deux mesures urgentes s'imposent. Premièrement, démanteler l'UNRWA et réorienter ses milliards vers la réinstallation permanente et le développement, plutôt que de maintenir la dépendance. Deuxièmement, destituer le Hamas et le remplacer par un gouvernement civil prêt à coexister avec Israël et à prendre soin de sa population.

D'ici là, les Gazaouis resteront prisonniers, otages non seulement du Hamas, mais aussi d'une communauté internationale trop timide pour affronter l'échec. Pour leur bien et pour la paix dans la région, un leadership décisif est nécessaire dès maintenant.

Susan Michael est la directrice pour les États-Unis de l'Ambassade chrétienne internationale à Jérusalem, la directrice du réseau des leaders chrétiens américains pour Israël et la créatrice du site Internet Israel Answers. Susan Michael est directrice de l'ambassade chrétienne internationale de Jérusalem, directrice du réseau American Christian Leaders for Israel et créatrice du site web Israel Answers. Elle est l'auteur de Encounter the 3D Bible et de centaines d'articles sur son blog.

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