Cinq personnes tuées par des frappes aériennes israéliennes sur des camps d'entraînement du Hezbollah dans le nord du Liban
L'IDF s'engage à continuer à frapper les menaces posées par le Hezbollah

L'armée de l'air israélienne (IAF) a poursuivi ses frappes contre des cibles du Hezbollah lundi et mardi, tuant au moins cinq membres du groupe terroriste dans une série de frappes.
Lundi, l'armée a déclaré avoir frappé plusieurs cibles dans la vallée de la Bekaa, dans le centre du pays.
Parmi ces cibles se trouvaient des centres d'entraînement de la force d'élite Radwan du Hezbollah, "dans lesquels les terroristes du Hezbollah étaient identifiés et où les armes étaient stockées". Les complexes militaires qui ont été frappés étaient utilisés par l'organisation terroriste du Hezbollah pour entraîner et préparer les terroristes à planifier et à exécuter des attaques contre les troupes de Tsahal et l'État d'Israël.
"Dans le cadre des exercices et de l'entraînement des terroristes sur ces sites militaires, les terroristes ont effectué des exercices de tir et des entraînements supplémentaires à l'utilisation de diverses armes", a déclaré l'IDF.
Mardi matin, une frappe de drone israélien sur une voiture à quelque 30 kilomètres au sud de Beyrouth a blessé un agent du Hezbollah, selon l'AFP.
Dans le cadre de l'accord de cessez-le-feu qui a mis fin à la guerre de deux mois de l'année dernière, Israël s'est assuré le droit de frapper toute violation ou mouvement susceptible de menacer sa sécurité, et a depuis effectué des centaines de frappes, la plupart dans le sud du Liban.
Les FDI ont noté que "le stockage d'armes et les activités de l'organisation terroriste Hezbollah sur ces sites constituent une violation flagrante des accords entre Israël et le Liban et une menace pour l'État d'Israël", s'engageant à "éliminer toute menace pour l'État d'Israël" ou toute tentative du Hezbollah de reconstituer ses capacités à l'avenir.
À la suite du déclin significatif du pouvoir du Hezbollah après qu'Israël a tué la plupart de ses dirigeants et décimé son arsenal l'année dernière, le nouveau gouvernement libanais s'est engagé à désarmer le groupe terroriste sous la pression des États-Unis.
La semaine dernière, le cabinet a "salué" un plan des Forces armées libanaises (FAL) visant à désarmer le groupe, sans en divulguer les détails ni l'adopter formellement.
Selon un rapport publié lundi par le journal pro-Hezbollah al-Akhbar, Israël a transmis une demande par l'intermédiaire des États-Unis pour que l'armée libanaise commence le désarmement dans les régions de Baalbek et Hermel, situées dans la vallée de la Bekaa, notant que la zone est "une plaque tournante pour les missiles et les drones avancés".
Israël a envoyé au comité américain chargé de superviser le cessez-le-feu "des dizaines de coordonnées à soumettre à l'armée [libanaise] pour inspection", selon le rapport.
Toutefois, "des officiers de l'armée ont émis des réserves sur cette mesure, soulignant qu'on ne peut pas faire confiance à Israël et qu'il ne peut pas y avoir de démonstration de force ou de provocation à l'égard des résidents locaux".
Par ailleurs, lundi, le Premier Ministre libanais Nawaf Salam a juré que son gouvernement "poursuivra la mise en œuvre de ses décisions quant à la monopolisation des armes entre les mains de l'État à travers le Liban."
"Après avoir retrouvé sa position naturelle parmi ses frères arabes, le Liban a besoin d'un soutien accru à l'armée libanaise, qui est le principal pilier de la protection du pays", a-t-il déclaré, ajoutant que les autres pays devraient faire pression sur Israël "pour qu'il mette fin à ses attaques et se retire du territoire libanais qu'il continue d'occuper".

Le Staff de All Israel News est une équipe de journalistes en Israël.