Après que le gouvernement français a interdit aux entreprises israéliennes de participer à une conférence sur la sécurité, Macron fait marche arrière.
Le grand salon de la défense se tiendra cette semaine à Paris avec la participation de 8 entreprises israéliennes.
Des entreprises israéliennes participeront cette semaine au salon Milipol à Paris, après que le président français Emmanuel Macron soit revenu sur la décision du gouvernement d'exclure huit entreprises.
Ces huit entreprises israéliennes avaient été désinvitées la semaine dernière, en vertu d'un principe établi par le gouvernement français en 2024, selon lequel les entreprises israéliennes dont les produits militaires étaient utilisés dans la guerre de Gaza ne seraient pas autorisées à participer à des salons professionnels en France.
Le 10 novembre, les huit entreprises ont reçu des courriels indiquant qu'en raison d'une « décision de l'État français », elles ne seraient pas autorisées à participer au salon Milipol.
Le député franco-juif Meyer Habib, qui entretient des relations avec le Premier Ministre Benjamin Netanyahu, a été contacté par un avocat représentant l'une des entreprises. Il a envoyé un SMS au Président Macron pour lui demander des éclaircissements concernant les lettres de désinvitation adressées aux entreprises.
Selon un article publié dans JNS, après avoir attendu plus de deux heures sans réponse, Habib a décidé de publier une capture d'écran de son message sur les réseaux sociaux. Quelques heures plus tard, le président Macron a répondu par un message disant : « C'est réglé, cordialement ».
Je viens de recevoir un message du président de la république!!
— Meyer Habib (@Meyer_Habib) November 11, 2025
Il n’y aura pas de boycott des sociétés israéliennes!
L’affaire est réglée !
Je tiens à remercier ! https://t.co/XX2lww5ubO pic.twitter.com/MmEcJFyZdP
Habib avait qualifié l'interdiction des entreprises israéliennes de « scandale immense » dans un message publié sur les réseaux sociaux, dans lequel il affirmait que le gouvernement français avait ordonné aux organisateurs du salon d'annuler la participation des entreprises israéliennes après leur inscription.
Habib a également qualifié l'intervention du gouvernement français d'« agression contre Israël ».
Peu après la réponse de Macron à Habib, une source diplomatique française a déclaré aux médias israéliens : « Nous avons constaté que l'information selon laquelle huit entreprises israéliennes seraient interdites de participation au salon français de la sécurité Milipol circule. Nous tenons à rectifier cette information : toutes les entreprises qui ont demandé à participer participeront effectivement au salon. »
Bien que le ministère israélien de l'Intérieur et l'ambassade d'Israël à Paris aient également tenté de faire revenir le gouvernement français sur sa décision, aucun des deux n'avait publié de communiqué officiel concernant l'interdiction des entreprises israéliennes au moment où Habib a obtenu une réponse de Macron.
La décision initiale du gouvernement français d'interdire les entreprises israéliennes marque la quatrième fois que des entreprises israéliennes sont exclues des salons de la défense depuis le début de la guerre de Gaza, le 7 octobre. Deux de ces interdictions ont été annulées par les tribunaux français en 2024.
Meyer Habib a déclaré au Jewish News Syndicate qu'il pensait que les responsables du ministère français des Affaires étrangères « poursuivaient leur politique anti-israélienne sans nécessairement en avoir obtenu l'accord du président ».
Milipol Paris est un salon international de premier plan dans le domaine de la défense, et l'interdiction de présenter leurs produits aurait probablement entraîné une perte importante de chiffre d'affaires pour les entreprises concernées.
Le Staff de All Israel News est une équipe de journalistes en Israël.