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Les otages israéliens sont libérés à Hoshana Rabbah, le dernier jour de Souccot

Le septième jour de la fête des Tabernacles, l'ancien appel à la délivrance et le cri du salut deviennent réalité.

La famille et les amis de l'otage israélien Alon Ohel regardent sa libération de la captivité du Hamas dans le Moshav Lavon, le 13 octobre 2025. Photo de Michael Giladi/Flash90

Hoshana Rabbah, le septième et dernier jour de Souccot – la fête biblique des Tabernacles – marque le point culminant de la fête. Aujourd'hui, comme chaque Hoshana Rabbah, les synagogues du monde entier ont fait écho à l'ancienne supplication :

« Hoshana lema'an shimcha – Sauve-nous pour l'amour de Ton Nom. »

Au cours de la procession matinale, les fidèles font sept fois le tour de la synagogue avec des branches de saule et de palmier, en chantant les paroles bibliques du Psaume 118 :

« Hoshana – Sauve-nous, nous t'en supplions, ô Seigneur ! »

Ce jour est depuis longtemps appelé Yom HaYeshuah HaGadol – le Jour du Grand Salut.

Cette année, sa signification semble particulièrement appropriée.

Pendant deux longues années, Israël s'est battu, a prié et a pleuré pour que ses fils et ses filles rentrent chez eux. Aujourd'hui, à Hoshana Rabbah, ces prières ont été exaucées.

Les otages, retenus en captivité depuis le début de la guerre, sont enfin libres – et une journée autrefois marquée par des cris de salut est devenue une image vivante de la rédemption.

Il est remarquable que ce Hoshana Rabbah tombe exactement un jour avant Simchat Torah dans le calendrier hébraïque, achevant ainsi deux années complètes depuis le 7 octobre, date à laquelle la guerre a commencé.

Cette convergence est frappante et rappelle à Israël que la douleur et la délivrance se rencontrent souvent au moment choisi par Dieu, non par hasard, mais par dessein divin.

Cela renforce également le sentiment de beaucoup que le moment choisi pour la libération des otages porte la marque de la miséricorde.

Plus qu'une réussite diplomatique, c'est un moment où la foi et les larmes d'une nation convergent dans l'action de grâce.

La fragile soucca, la cabane temporaire dans laquelle nous vivons pendant cette fête, symbolise la vulnérabilité humaine sous la protection divine.

Elle nous rappelle que la sécurité d'Israël – et la nôtre – ne dépend pas principalement des murs, du pouvoir ou des plans humains, mais de la présence de Dieu, qui abrite son peuple « à l'ombre de ses ailes ».

Souccot est également la saison des prières pour la pluie – pour la vie elle-même – en Terre d'Israël, l'eau symbolisant le renouveau et la bénédiction. Tout comme les premières pluies ravivent la terre sèche, la nouvelle du retour des otages ravive une nation épuisée. Comme le raconte le livre de Néhémie à propos du premier Souccot célébré par ceux qui revenaient de captivité à Babylone :

« Toute l'assemblée de ceux qui étaient revenus de captivité construisit des cabanes et s'assit sous les cabanes ; ... Et il y eut une très grande joie. » Néhémie 8:17

Aujourd'hui, deux ans après le début de leur captivité, les otages israéliens peuvent eux aussi s'asseoir à nouveau dans la soucca – fragile abri de joie – avec leurs proches.

Mais l'histoire ne s'arrête pas là : de nombreux captifs n'ont été libérés qu'à leur mort, et la nation d'Israël reste entourée de menaces et attend toujours sa pleine rédemption – tout comme à l'époque de Néhémie.

En ce jour de Hoshana Rabbah, alors que les otages rentrent chez eux, le message résonne avec une force renouvelée : le bien-être et la sécurité d'Israël ne reposent pas sur le mérite, mais sur la fidélité de Dieu à accomplir ses promesses, en son temps et selon son plan.

L'histoire d'Israël, ancienne et moderne, s'est une fois de plus entremêlée : la foi rencontre la réalité, la prière rencontre la providence, et l'espoir affronte les défis à venir.

Alors que le soleil se couche en ce dernier jour de Souccot, Israël respire à nouveau – un peuple encore en deuil, mais qui goûte à la liberté.

Le cri qui a résonné à travers les générations, « Hoshana – Sauve-nous, nous t'en prions », a été entendu à nouveau.

La famille et les amis de l'otage israélien Alon Ohel regardent sa libération de la captivité du Hamas dans le Moshav Lavon, le 13 octobre 2025. Photo de Michael Giladi/Flash90

Yehuda est un ancien professeur de mathématiques et de sciences dans la première école messianique accréditée d'Israël, basée à Jérusalem. Il est titulaire de diplômes universitaires en mathématiques, physique et philosophie. Il a rejoint l'équipe de ALL ISRAEL NEWS en août 2023.

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