Ministre égyptien des affaires étrangères : Les membres du conseil d'administration de la bande de Gaza d'après-guerre ont été sélectionnés

Le ministre égyptien des affaires étrangères, Badr Abdelatty, a déclaré lundi à l'Associated Press (AP) que 15 technocrates avaient été choisis pour siéger au conseil administratif qui gouvernera la bande de Gaza.
Abdelatty n'a pas révélé leurs noms, mais a précisé qu'ils avaient été choisis par toutes les factions palestiniennes, y compris le Hamas. Il a déclaré qu'il pensait que les noms de ces personnes étaient actuellement examinés par Israël. Il a ajouté que le Hamas se félicitait du plan Trump et que l'organisation terroriste ne participerait pas à la gestion de la bande de Gaza pendant la période de transition.
Le document d'accord entre Israël et le Hamas, récemment révélé par Kan News, décrit la fin de la guerre, sans aucun engagement à désarmer le Hamas ou à démilitariser la bande de Gaza. Le document traite de la première étape du cadre de Trump et, selon diverses sources, on ne sait toujours pas comment et quand la deuxième partie - qui comprend le désarmement du Hamas, l'exil de ses hauts responsables, la poursuite du retrait des forces de FDI et l'introduction d'une force arabe multinationale pour administrer Gaza - sera mise en œuvre.
Des sources au fait des détails des négociations ont déclaré à Kan News que, jusqu'à présent, les parties n'ont signé que la première phase de l'accord, et que la deuxième phase du plan "reste complètement vague". Israël a précisé lors des pourparlers qu'il n'y aurait pas de négociations sur le passage aux étapes suivantes du plan tant que tous les otages ne seraient pas libérés - une étape actuellement retardée en raison de la crise liée à la restitution des corps restants des otages israéliens décédés.
Les sources ont ajouté que le Président américain Trump a "sauté des sections" du plan et n'a discuté que de la première phase, qui comprend le retrait des troupes de Tsahal des profondeurs de la bande de Gaza et la libération des otages. Selon ces sources, les médiateurs des pourparlers entre Israël et le Hamas ont présenté les choses de manière à ce que chaque partie "comprenne ce qu'elle veut", ce qui a peut-être permis un accord sur la première phase mais ouvre la porte à des problèmes futurs dans la mise en œuvre du plan dans son intégralité.
Entre-temps, le Hamas a déjà commencé à restaurer ses capacités gouvernementales dans la bande de Gaza au cours des derniers jours. L'organisation terroriste a informé les plus grands commerçants de Gaza qu'elle allait bientôt reprendre sa politique de perception de taxes sur les marchandises entrant dans la bande, exactement comme elle le faisait avant le 7 octobre. Il s'agit de sommes considérables, grâce auxquelles le Hamas pourra exercer son autorité sur la bande de Gaza. C'est un autre signe de son désir de revenir au pouvoir dans la bande.
Dans le même temps, les travaux de reconstruction immédiats dans la bande de Gaza commenceront dans le cadre de l'accord déjà signé, parallèlement au retour des otages vivants en Israël. Il s'agit d'infrastructures vitales et de base, telles que le pavage des routes, la remise en état des cliniques et des hôpitaux, la reconstruction des grandes boulangeries et d'autres installations similaires. La reconstruction sera effectuée par les pays médiateurs et les organisations internationales.

Itamar Margalit est correspondant de presse pour KAN 11.