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Le silence qui révèle le monde : quand le mal parle et que personne n’écoute

Un cessez-le-feu peut avoir mis la guerre en pause, mais il a révélé une crise plus profonde : un monde qui ne sait plus distinguer la vérité de la propagande, le bien du mal.

Civils exécutés ouvertement dans les rues par des militants du Hamas

Cela fait presque une semaine que le cessez-le-feu entre Israël et le Hamas est entré en vigueur, le 13 octobre 2025, un accord négocié après deux années de guerre, destiné à faire taire les armes et à permettre le retour des vivants comme des morts.

Loué soit Dieu, tous les otages israéliens ayant survécu à leur captivité sont maintenant de retour en Israël et certains ont retrouvé leur foyer ! Plusieurs dépouilles des victimes ont également été rendues, bien que de nombreuses familles attendent encore avec angoisse le retour des corps de leurs proches.

Mais cette « paix » fut de courte durée. Quelques jours seulement après le cessez-le-feu, des combattants du Hamas ont commencé à exécuter des civils palestiniens sur les places publiques de Gaza — une atrocité confirmée par des enquêtes médiatiques indépendantes et diffusée dans plusieurs vidéos. Puis est survenue l’attaque de ce matin contre des patrouilles israéliennes près de Rafah, qui a coûté la vie à deux soldats et en a blessé d’autres, dans ce que le Hamas a cyniquement qualifié « d’accident ».

Où sont passées les voix humanitaires désormais ?

Au plus fort du conflit, les rues du monde entier étaient envahies de slogans sur la justice, la famine et le génocide. Mais maintenant que le Hamas massacre son propre peuple et couvre ses crimes par la propagande, il n’y a plus que le silence. La même communauté internationale qui exigeait autrefois des cessez-le-feu et la reddition de comptes détourne aujourd’hui le regard.

L’indignation morale s’évapore dès qu’Israël cesse de se défendre. Cette compassion sélective révèle que beaucoup des préoccupations exprimées par le monde n’étaient jamais réellement pour le peuple palestinien, mais uniquement contre l’État juif. La haine, et non les droits humains, a été le moteur de tant de voix.

Même aujourd’hui, après des exécutions publiques, après le meurtre de soldats de l’IDF en pleine trêve, les gros titres continuent de présenter Israël comme l’agresseur. Le Hamas défie ouvertement les termes négociés par les États-Unis, refuse de se désarmer et parade des hommes armés dans les rues de Gaza. Pourtant, les institutions internationales hésitent à les désigner pour ce qu’ils sont : des terroristes régnant par la mort.

La vérité a été inversée, comme l’annonçait clairement Isaïe 5:20. Ceux qui défendent la vie sont condamnés, et ceux qui sèment la mort sont excusés. C’est l’ultime test de la conscience moderne : oserons-nous appeler le mal par son nom ?

L’avertissement du prophète Isaïe résonne à travers notre époque : « Malheur à ceux qui appellent le mal bien et le bien mal, qui mettent les ténèbres pour la lumière et la lumière pour les ténèbres » (Isaïe 5:20).

La boussole morale du monde est désormais magnétisée par l’idéologie plutôt que par la vérité. La raison et le bon sens, même l’empathie, ont été sacrifiés au profit de récits qui condamnent Israël de manière réflexe, quelles que soient les preuves.

Lorsque le sang de civils innocents est versé, qu’ils soient israéliens ou palestiniens, la tragédie est réelle. Mais lorsque le terrorisme lui-même est excusé sous le nom de « résistance », l’humanité s’égare. Cette confusion n’est pas politique : elle est spirituelle. Elle révèle un monde éloigné de la vérité, incapable de distinguer la justice de la haine, la compassion de la complicité.

La guerre d’Israël n’a jamais été contre le peuple de Gaza, mais contre ceux qui utilisent les enfants comme boucliers et le mensonge comme arme. La tragédie de Gaza ne justifie pas d’effacer le droit d’Israël à exister. Elle exige un repentir mondial : un retour à la vérité, à la responsabilité et à la cohérence morale.

Autrefois, le monde demandait à Israël de cesser.

Aujourd’hui, il doit demander au Hamas de cesser!

Car tant que le mal ne sera pas nommé et combattu, la paix restera un titre de presse, et non une réalité.

Publié initialement sur MEI, cet article est partagé ici avec autorisation.

Micaël Carter vit en Israël avec son épouse et leurs trois filles, après avoir fait son alyah depuis la France en 2017. Il dirige Multiply Equip Impact, est impliqué dans le ministère et travaille dans les médias, tout en écrivant sur Israël, la foi et la région.

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