Le chef de l'armée israélienne ouvre une enquête après l'interdiction de la célèbre chanson « Song for Peace » lors d'un spectacle militaire
Le chef d'état-major de l'armée israélienne, le lieutenant-général Eyal Zamir, a ordonné mardi l'ouverture d'une enquête sur l'origine d'une directive interdisant aux fanfares militaires d'interpréter Shir LaShalom (Chanson pour la paix), la chanson israélienne emblématique chantée par le Premier ministre Yitzhak Rabin lors du rassemblement pour la paix à Tel-Aviv quelques instants avant son assassinat en 1995.
Selon une source militaire, Zamir était « très en colère » et a donné pour instruction qu'un tel ordre ne devait plus jamais être donné.
Hier, KAN News a été le premier à rapporter que l'armée israélienne avait interdit aux soldats d'une fanfare militaire d'interpréter « Shir LaShalom » lors d'un événement marquant le 30e anniversaire de l'assassinat du Premier ministre et ministre de la Défense Yitzhak Rabin, une cérémonie traditionnelle organisée depuis 13 ans au kibboutz Gan Shmuel.
Selon le programme initial, les soldats devaient terminer leur prestation par cette chanson, mais quelques jours avant l'événement, les organisateurs ont reçu un avis d'un responsable de l'armée israélienne les informant qu'un « ordre venant d'en haut » interdisait aux soldats d'interpréter cette chanson.
À la suite d'une enquête menée par la correspondante de KAN News, Carmela Menashe, cette décision a été annulée.
Le service de presse de l'armée israélienne a répondu au reportage : « Nous n'avons pas connaissance des affirmations de la correspondante. Il n'existe aucune directive interdisant l'interprétation de « Shir LaShalom » dans l'armée israélienne. »
Carmela Menashe is military reporter on IDF issues for KAN 11.