Christian Estrosi, maire de Nice: un exemple de courage inspirant

À Nice cette semaine passée, un symbole a été retiré - et un autre, bien plus fort, lui a répondu.
Alors que le tribunal administratif ordonnait à la mairie d’enlever le drapeau israélien de son fronton, invoquant le devoir de neutralité, le maire Christian Estrosi a fait le choix du courage.
En réponse, il a affiché sur la façade les visages des otages israéliens encore détenus par le Hamas, ainsi que ceux de deux Français captifs en Iran.
Ce geste n’est pas anodin. Il est rare. Et il mérite d’être salué.
Dans un climat français de plus en plus marqué par une confusion idéologique et une peur du “malentendu”, ce genre de prise de position fait figure d’exception.
Afficher la solidarité avec Israël devient presque un acte subversif. Rappeler que des enfants, des femmes et des vieillards sont toujours séquestrés par une organisation terroriste - ce simple rappel factuel semble déjà trop engagé pour certains.
On préfère détourner le regard. On préfère s’en tenir à une neutralité aseptisée, qui ne dérange personne… sauf la vérité.
Ce qui m’inquiète profondément, c’est que cette confusion morale ne touche pas que les cercles militants ou politiques.
Elle gagne aussi des milieux qui devraient au contraire être des repères de clarté et de mémoire.
Même parmi des chrétiens sincères, la gêne s’installe. Le silence devient plus fréquent que la prière.
On oublie, parfois, que nos racines spirituelles plongent profondément en Israël. Que notre foi est inséparable de cette histoire-là, de ce peuple-là. Et que la défense de la dignité humaine ne peut être sélective.
Alors aujourd’hui, en saluant le geste fort de M. Estrosi, j’aimerais aussi saluer ceux - croyants, responsables, œuvres, églises - qui tiennent bon.
Ceux qui ne cèdent ni à la peur, ni à la fatigue. Ceux qui gardent la tête claire et le cœur ouvert, malgré la pression ambiante. Ceux qui rappellent que la foi ne peut pas être neutre face au rejet et à l’injustice.
Tenez ferme. Votre voix compte. Votre fidélité fait une différence, même si elle dérange. Peut-être même parce qu’elle dérange.
Il est encore possible, et plus que jamais nécessaire, d’élever une voix droite, paisible et lucide. De refuser l’anesthésie morale qui gagne du terrain. Et de rappeler, sans haine, sans flou, ce que signifie défendre la vie, la vérité, et la mémoire.
Merci à ceux qui tiennent debout.
Merci, M. Estrosi, pour ce rappel de dignité dans un temps où elle semble trop souvent reléguée.
Et que d’autres suivent cet exemple!
Franco-israélienne et mère de famille, elle a fait son Alyah il y a huit ans. Après un parcours dans le secteur de la santé en France, puis comme assistante de direction en Israël, elle travaille aujourd’hui dans le domaine de l’information et de la communication.
Passionnée par la Vérité, elle partage des réflexions à la croisée de l’histoire, de l’actualité et de la foi, depuis la terre d’Israël.