Un groupe d'activistes pro-palestiniens dépose une plainte devant la CPI contre les FDI pour l'assassinat d'un terroriste du Hamas se faisant passer pour un journaliste
TSAHAL : Plusieurs autres terroristes se faisant passer pour des journalistes ont été tués aux côtés d'al-Sharif

Le groupe militant pro-palestinien Hind Rajab Foundation (HRF) a accusé des officiers des Forces de défense israéliennes (FDI) de « crimes de guerre » et de « génocide » devant la Cour pénale internationale (CPI), dans le cadre de sa « chasse aux assassins d'Anas al-Sharif ».
Al-Sharif a été tué par une frappe aérienne israélienne au début de la semaine, l'armée israélienne ayant publié des informations montrant qu'il était chef d'une cellule de l'organisation terroriste Hamas, tout en travaillant pour la chaîne d'information qatarie Al Jazeera.
« Il opérait sous le couvert d'un journaliste d'Al Jazeera, servait de chef de cellule du Hamas et encourageait les tirs de roquettes contre des civils israéliens et les troupes de l'armée israélienne », a déclaré l'armée israélienne.
Quatre autres « journalistes » ont également été éliminés lors des frappes, provoquant l'indignation et les critiques de la communauté internationale à l'égard d'Israël.
L'armée israélienne a déclaré mercredi au Times of Israel qu'au moins certaines des personnes tuées aux côtés d'al-Sharif étaient également des terroristes confirmés.
La HRF a qualifié cette frappe d'« acte criminel flagrant, un crime de guerre et une partie d'une campagne génocidaire plus large », affirmant qu'al-Sharif était en reportage « en première ligne » et « armé uniquement d'un appareil photo et d'un gilet de presse » lorsqu'il a été tué.
🚨Breaking: #HindRajabFoundation & @pchrgaza file ICC complaint against those behind killing Anas Al-Sharif & colleagues:
— The Hind Rajab Foundation (@HindRFoundation) August 12, 2025
Lt.-Gen. Eyal Zamir, Maj.-Gen. Tomer Bar, Maj.-Gen. Yaniv Asor, Gen. A (Unit 8200), Palmachim Airbase Cmdr, “Black Snake” Sq Cmdr & Col. Avichay Adraee.…
En collaboration avec le Centre palestinien pour les droits de l'homme (PCHR), un autre groupe militant anti-israélien, la HRF a déposé plainte auprès de la CPI contre la chaîne de commandement qu'elle estime responsable de l'attaque. Le PCHR a également cité « la documentation minutieuse d'autres journalistes d'Al Jazeera tués à Gaza – des cas qui correspondent au même schéma de préméditation et de ciblage délibéré ».
Il s'agit notamment de plusieurs autres « journalistes » tels que Hossam Shabat, Ismail al-Ghoul, Ahmed al-Louh, Hamza Wael Al-Dahdouh et Samer Abu Daqqa, qui, selon les groupes militants, étaient « des journalistes qualifiés de « terroristes » par Israël avant d'être éliminés lors de frappes ciblées ».
L'armée israélienne a publié des informations indiquant que plusieurs de ces journalistes étaient des membres actifs du Hamas et du Jihad islamique palestinien (JIP).
La HRF a cité plusieurs officiers supérieurs de l'armée israélienne dans ses plaintes, affirmant qu'ils avaient utilisé « des schémas opérationnels, des rapports de renseignement et des analyses militaires d'experts » pour identifier la « chaîne de commandement derrière ces assassinats ».
La liste des officiers comprenait le chef de la FDI, le lieutenant-général Eyal Zamir, le directeur de l'armée de l'air israélienne, le major-général Tomer Bar, le commandant du commandement sud, le major-général Yaniv Asor, et plusieurs officiers du renseignement.
Les plaintes visaient également le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le porte-parole arabe de la FDI, le colonel Avichay Adraee, qui était accusé d'avoir perpétré un « schéma de diffamation justifiant le meurtre de journalistes ».
« Tuer des journalistes n'est pas un accident », peut-on lire dans la plainte. « Il s'agit d'une politique délibérée visant à faire taire les voix indépendantes. Les journalistes locaux sont la dernière ligne de défense en l'absence de presse étrangère à Gaza, et les réduire au silence est une stratégie visant à dissimuler les crimes de guerre. »
HRF est basée à Bruxelles, en Belgique, et tire son nom d'une fillette palestinienne de six ans, Hind Rajab, tuée à Gaza en janvier 2024.
L'organisation collabore avec des avocats anti-israéliens dans plusieurs pays pour intenter des poursuites et déposer des plaintes contre des soldats israéliens, afin d'obtenir leur arrestation dans des dizaines de juridictions.
La HRF est dirigée par deux militants anti-israéliens professionnels, Dyab Abou Jahjah et Karim Hassoun, respectivement président et secrétaire du groupe. Ces deux individus ont des liens étroits avec des groupes terroristes et partagent une longue histoire d'activisme et de soutien public au Hezbollah, au Hamas et à d'autres organisations terroristes.
Selon The Jerusalem Post, un profil du ministère de la Diaspora qui a fuité décrit Jahjah, né à Beyrouth, comme un « ancien agent du Hezbollah ».

Le Staff de All Israel News est une équipe de journalistes en Israël.