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Occupant belliqueux ?

Sadat, Carter et Begin lors de la cérémonie de signature du traité de paix en 1979 (Photo : Wikipédia)

Le gouvernement israélien a raison de dire qu'il s'agit de territoires contestés dont le sort doit être réglé par des négociations directes. Les droits d'Israël ne sont pas soumis aux caprices politiques d'une majorité hostile à l'ONU. Ils sont ancrés dans le droit international, l'histoire et le droit à l'autodétermination du peuple juif dans sa patrie ancestrale. La loi est du côté d'Israël ; il est temps que la communauté internationale reconnaisse enfin cette vérité.

Comme l'a affirmé le Premier ministre Benjamin Netanyahu, « la racine de ce conflit n'a jamais été l'État palestinien, ou son absence. La racine du conflit est, et a toujours été, leur refus de reconnaître l'État juif ».La revendication de la Jordanie étant invalide, le statut de l'Égypte étant celui d'un occupant non reconnu et aucun État palestinien n'ayant jamais existé, le territoire est devenu, tout au plus, « contesté ». Son statut était soumis à négociation, comme le prévoyait la résolution 242 du Conseil de sécurité des Nations unies, qui appelait à un règlement négocié et à des « frontières sûres et reconnues », rejetant délibérément un retour complet aux lignes d'armistice vulnérables de 1949.

L'application erronée de la quatrième Convention de Genève

L'affirmation selon laquelle Israël est lié par la quatrième Convention de Genève en tant que puissance occupante est juridiquement indéfendable. La convention s'applique aux situations où une puissance occupe le territoire d'une « Haute Partie contractante ». Comme établi, la Jordanie n'était pas un souverain légitime en Cisjordanie, et l'Égypte était un occupant illégal, et non un souverain, à Gaza. Aucun État n'avait de revendication légitime.

La décision d'Israël de respecter volontairement les dispositions humanitaires de la quatrième Convention de Genève est un geste de bonne foi, et non une reconnaissance de son application juridique. Cette adhésion volontaire démontre un engagement envers l'État de droit, même lorsque l'obligation est contestée.

En outre, la tentative d'appliquer l'article 49 de la convention, qui interdit le transfert de la population civile d'un occupant vers un territoire occupé, est une distorsion délibérée. Cet article a été rédigé pour empêcher les transferts forcés de population par les nazis. Il n'a jamais été destiné à s'appliquer au déplacement volontaire d'individus vers un territoire qui n'est pas sous la souveraineté d'un autre État. Cette interprétation a servi de base à la déclaration faite en 2019 par l'ancien secrétaire d'État américain Mike Pompeo, qui a déclaré : « L'établissement de colonies civiles israéliennes en Cisjordanie n'est pas, en soi, incompatible avec le droit international. »

Droits souverains et guerres défensives

La situation dans la bande de Gaza illustre encore davantage la distinction entre les revendications politiques et la réalité juridique. Après le désengagement complet d'Israël en 2005, un acte unilatéral impliquant le démantèlement de toutes les colonies et un retrait militaire total, toute revendication d'« occupation » continue a été juridiquement écartée. La prise de pouvoir subséquente par le Hamas, une organisation terroriste qui a juré de détruire Israël, a créé une nouvelle réalité, celle d'une entité hostile à l'intérieur des frontières israéliennes.

Les mesures de sécurité actuelles d'Israël, notamment le contrôle de sa frontière avec Gaza et les blocus navals, ne sont pas des actes d'une puissance occupante, mais les actions légales d'une nation souveraine qui se défend contre une entité hostile. Ces mesures sont prises en vertu du droit international des conflits armés, et non du droit de l'occupation. L'affirmation selon laquelle Israël « occupe » Gaza en raison de son contrôle des frontières et de l'espace aérien est une erreur juridique.

L'histoire d'Israël témoigne de sa posture défensive. Les guerres de 1948, 1967 et 1973 ont été des luttes existentielles qui lui ont été imposées. Une nation qui se bat pour son existence ne devient pas un « occupant » lorsqu'elle réussit à repousser les envahisseurs et à prendre le contrôle d'un territoire qui servait de base de lancement pour les attaques. Qualifier cette victoire défensive de « conquête » revient à inverser les concepts d'agresseur et de défenseur.

Conclusion : faire respecter la loi

Les arguments juridiques en faveur de la souveraineté israélienne sont solides. Ils s'appuient sur des documents internationaux fondamentaux, l'absence d'une souveraineté légitime antérieure et le droit inhérent à la légitime défense. L'étiquette « occupation belligérante » est un outil politique utilisé pour délégitimer l'État juif.

Le cas de l'Égypte et de Gaza sert de groupe de contrôle historique, prouvant que l'indignation de la communauté internationale ne porte pas sur le statut juridique du territoire, mais sur l'identité de la partie qui l'administre. Le régime militaire égyptien a été accueilli avec apathie ; la présence d'Israël, fondée sur une revendication juridique beaucoup plus solide, est condamnée sans relâche.

Le discours dominant sur le conflit israélo-palestinien repose sur une interprétation fondamentalement erronée. Le fait que la communauté internationale qualifie Israël d'« occupant belliqueux » en Judée-Samarie et à Gaza est non seulement inexact sur le plan juridique, car cela contredit les fondements historiques et juridiques de l'État d'Israël, mais l'examen du droit international révèle également la position juridique correcte : Israël est la puissance souveraine légitime qui administre son propre territoire. Le terme « occupation » est une accusation politique, et non une description juridique.

Cette analyse démontrera que la revendication d'Israël est fondée sur des instruments internationaux contraignants, que le territoire est juridiquement souverain plutôt qu'« occupé », et que l'application erronée persistante du droit international représente un manquement aux engagements qui ont établi l'ordre international moderne.

Le fondement de la souveraineté : le mandat de la Société des Nations

La revendication juridique moderne d'Israël sur les terres situées à l'ouest du Jourdain ne trouve pas son origine dans la guerre de 1967, mais dans le règlement postérieur à la Première Guerre mondiale. La résolution de San Remo de 1920 et le mandat de la Société des Nations pour la Palestine (1922) qui a suivi étaient des instruments internationaux contraignants qui ont reconstitué le foyer national juif en droit international. Il s'agissait d'une reconnaissance juridique par la communauté internationale d'un droit préexistant, et non d'un acte administratif colonial.

Le préambule du mandat reconnaît explicitement « le lien historique du peuple juif avec la Palestine » comme fondement de la « reconstitution de son foyer national ». Surtout, le mandat confiait à la Grande-Bretagne la tâche de faciliter « l'immigration juive et l'installation rapprochée sur le territoire », qui comprenait tout le territoire à l'ouest du Jourdain, englobant l'Israël moderne, la Judée et la Samarie (Cisjordanie) et la bande de Gaza.

Ces instruments représentent la disposition juridiquement contraignante de la souveraineté sur le territoire. La création ultérieure des Nations unies n'a pas invalidé ces droits ; l'article 80 de la Charte des Nations unies protégeait explicitement les droits des peuples dans le cadre du système des mandats. Par conséquent, dès sa déclaration d'indépendance en 1948, l'État d'Israël était le successeur légal du territoire qui lui avait été attribué par la communauté internationale.

« Contesté », et non « occupé » : l'absence d'un souverain antérieur

Un principe fondamental du droit de l'occupation belligérante est qu'il s'applique au territoire d'un État souverain reconnu. Pour qu'il y ait occupation, il doit y avoir un souverain légitime auquel le territoire est pris. Cette condition préalable est totalement absente dans le cas de la Judée, de la Samarie et de Gaza.

Lorsque Israël a pris le contrôle de ces territoires lors de la guerre des Six Jours en 1967, il ne les a pas pris à un souverain reconnu. L'occupation et l'annexion illégale de la Judée et de la Samarie par la Jordanie de 1948 à 1967 n'ont été reconnues que par trois États et ont été contestées par la Ligue arabe elle-même. La Jordanie était un occupant belligérant, ayant saisi le territoire lors d'une guerre d'agression. Par conséquent, lorsqu'elle s'est jointe à la guerre de 1967, elle a perdu son emprise illégale. Israël n'a pas conquis le territoire à la Jordanie ; il a pris le contrôle d'un territoire dont un occupant illégal a été expulsé.

Le cas de l'Égypte et de Gaza

La situation dans la bande de Gaza démantèle encore davantage le discours sur « l'occupation ». En 1948, l'Égypte a envahi le jeune État d'Israël. Son contrôle militaire ultérieur sur la bande de Gaza était le résultat direct de cette guerre d'agression illégale. Pendant les 19 années qui ont suivi, l'Égypte a gouverné Gaza par le biais d'une administration militaire.

La communauté internationale, y compris la Ligue arabe, n'a jamais reconnu la souveraineté égyptienne sur la bande de Gaza. L'Égypte n'a jamais prétendu que Gaza faisait partie de son territoire souverain. Elle était, à tous égards, un occupant belligérant.

Et qui était le souverain précédent ? Selon la chaîne juridique ininterrompue depuis le mandat de la Société des Nations, le souverain précédent était le foyer national juif, dont l'État d'Israël est le successeur légitime. De ce point de vue juridique, l'Égypte était un occupant belligérant illégal d'un territoire qui appartenait de droit à Israël.

Cette histoire révèle une grave erreur. Pendant 19 ans, l'Égypte a contrôlé militairement Gaza, acquise par la force, sans aucune intention d'établir un État palestinien. Pendant cette période, la communauté internationale n'a pas lancé de campagne persistante pour qualifier l'Égypte d'« occupant illégal ». Le terme « occupation » était rarement utilisé avec la même ferveur qu'il l'est pour Israël.

Pourtant, lorsque Israël a pris le contrôle de Gaza lors d'une guerre défensive en 1967, récupérant ainsi son territoire aux mains d'un ancien occupant illégal, il a été immédiatement et définitivement qualifié d'« occupant illégal ». Cette disparité n'est pas une incohérence mineure ; elle prouve que le terme est utilisé comme une arme politique contre Israël en particulier, plutôt que comme une norme juridique cohérente et neutre.

Aurthur est journaliste technique, rédacteur de contenu SEO, stratège marketing et développeur web indépendant. Il est titulaire d'un MBA de l'Université de gestion et de technologie d'Arlington, en Virginie.

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