L'otage israélienne libérée Agam Berger déclare au ministre français des Affaires étrangères que les "solutions diplomatiques" ne résoudront pas le conflit existentiel avec le Hamas

L'otage israélienne libérée, Agam Berger, a déclaré vendredi à Paris au ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot que les solutions diplomatiques ne mettraient pas fin au conflit avec l'organisation terroriste radicale Hamas, qui s'oppose ouvertement à l'existence même d'Israël.
« Ils ne veulent pas [vivre] « ensemble ». Toutes ces solutions diplomatiques... cela ne marchera pas, car c'est eux ou nous », a expliqué M. Berger au ministère français des Affaires étrangères, qui, selon l'ambassade de France en Israël, a accueilli les familles de 20 des 58 otages encore détenus par le Hamas dans la bande de Gaza.
Berger a souligné que si Israël préfère une solution diplomatique au conflit, il est impossible de parvenir à une paix véritable avec une idéologie djihadiste génocidaire comme celle du Hamas.
« S'il était possible de ne pas choisir la guerre, nous ne la choisirions pas. Mais dès lors qu'il y a une guerre pour l'existence de notre pays, c'est ce que nous ferons », a déclaré Berger. Elle a exhorté le ministre français des Affaires étrangères à adopter une position ferme contre le Hamas, qui refuse de libérer les otages restants et de déposer les armes.
Âgée de 20 ans, Agam Berger a été enlevée par des terroristes du Hamas le 7 octobre 2023 dans la base d'observation militaire israélienne de Nahal Oz, près de la frontière avec Gaza. Elle a été libérée le 30 janvier 2025, lors du cessez-le-feu et de la libération d'otages négociés par la communauté internationale.
Le ministre français des Affaires étrangères a écrit après la réunion sur 𝕏 qu'il avait rencontré « les familles des otages et Agam Berger », qui a été « détenue pendant 473 jours dans des conditions inhumaines ».
« Tous les otages doivent être libérés. Maintenant. Le Hamas doit être désarmé et exclu de l'avenir politique de Gaza », a écrit le chef de la diplomatie française, sans préciser comment atteindre cet objectif par la voie diplomatique alors que le Hamas a toujours refusé de libérer les otages restants et de désarmer.
« Le ministre Barrot a entendu l'appel à l'aide et au soutien de la délégation afin d'obtenir la libération des otages toujours détenus à Gaza », indique un communiqué publié par l'ambassade de France à l'issue de la réunion.
Le communiqué a ensuite souligné que M. Barrot « a réaffirmé que le Hamas était une organisation terroriste brutale qui devait être combattue, désarmée et exclue de toute solution politique à Gaza » et que « la France avait pris des sanctions contre le Hamas et ses membres, qu'elle était prête à contribuer à la définition d'une solution politique durable au conflit, sans le Hamas ».
Le ministre français des Affaires étrangères aurait « réaffirmé l'engagement absolu de la France en faveur de la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages restants ».
« La France s'est employée à acheminer des médicaments aux otages à Gaza et active tous les canaux diplomatiques, notamment auprès des pays arabes médiateurs, pour permettre leur libération », a-t-il ajouté.
Le chef de la diplomatie française aurait également « rappelé l'engagement indéfectible de la France pour la sécurité d'Israël », faisant référence à la contribution de l'armée française l'année dernière à l'interception de missiles balistiques et de drones tirés par l'Iran et les Houthis contre Israël. Paris a conclu qu'il « était pleinement engagé à faire en sorte que l'Iran ne développe jamais l'arme nucléaire ».
La rencontre entre le ministre français des Affaires étrangères et les familles des otages israéliens s'est déroulée dans un contexte de tensions diplomatiques entre Paris et Jérusalem.
La France et l'Arabie saoudite co-organisent le mois prochain une conférence qui devrait explicitement promouvoir la création d'un « État palestinien » tout en ignorant les préoccupations légitimes d'Israël en matière de sécurité.
La France, le Royaume-Uni et le Canada ont récemment menacé d'imposer des sanctions à Israël si l'État hébreu ne mettait pas fin à son offensive militaire contre le Hamas à Gaza et ne rétablissait pas l'acheminement de l'aide humanitaire vers l'enclave côtière.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a réagi en accusant les gouvernements français, britannique et canadien de « récompenser l'agression du Hamas du 7 octobre » contre Israël alors qu'Israël se bat pour son existence.
« En demandant à Israël de mettre fin à une guerre défensive pour notre survie avant que les terroristes du Hamas à notre frontière ne soient détruits et en exigeant un État palestinien, les dirigeants de Londres, d'Ottawa et de Paris offrent une énorme récompense pour l'attaque génocidaire contre Israël du 7 octobre, tout en invitant à commettre d'autres atrocités de ce type », a déclaré Netanyahu.

Le Staff de All Israel News est une équipe de journalistes en Israël.