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Israël s'apprête à accueillir les otages de retour chez eux en leur offrant des prestations complètes de réadaptation et d'indemnisation

Célébrations sur la place des otages à Tel Aviv alors que les négociateurs s'apprêtent à signer un accord libérant tous les otages de Gazaץ le 9 octobre 2025. (Photo : Chaim Goldberg/Flash90)

Si tout se passe comme prévu et qu'il n'y a pas d'attaques terroristes de dernière minute de la part du Hamas, les Israéliens devraient accueillir les 48 otages restants – dont 20 seraient encore en vie – juste avant la fête de Simchat Torah, lundi. Cette libération tant attendue intervient exactement deux ans après l'attaque dévastatrice qui a frappé la frontière sud d'Israël.

Chaque otage qui rentrera chez lui recevra environ 16 000 dollars de l'État d'Israël, une allocation mensuelle à vie d'environ 2 400 dollars, des aides au logement et à l'achat d'une voiture pouvant atteindre 40 000 dollars, une couverture médicale et scolaire complète, ainsi que des avantages financiers et sociaux importants pour les membres de la famille des otages.

Chaque ancien otage aura également droit à une aide de 250 000 NIS (67 000 dollars) pour l'achat d'un logement, qui devrait passer à 300 000 NIS (81 000 dollars) si le gouvernement approuve un projet de loi visant à faire passer le taux d'invalidité reconnu pour les anciens otages de 50 % à 100 %.

En outre, chaque survivant bénéficiera d'une couverture médicale complète, d'une rééducation psychologique, de thérapies alternatives, d'une reconversion professionnelle, de réductions d'impôts fonciers et de réductions sur les factures d'électricité et d'eau.

L'administration israélienne chargée de la rééducation, Tekuma, fournira également un logement aux otages résidant dans la région de Gaza.

Les civils qui rentrent chez eux recevront leurs prestations par l'intermédiaire de l'Institut national d'assurance, tandis que les soldats, les agents de sécurité et les volontaires de la défense locale libérés recevront des prestations identiques par l'intermédiaire du ministère de la Défense.

« Ces droits sont inscrits dans la loi dans le cadre de l'engagement à long terme d'Israël envers tous les otages et les rapatriés », a déclaré la Direction des otages et des personnes disparues du cabinet du Premier ministre. « Ils comprennent une aide à la réinstallation, un revenu de remplacement pour la première année, une allocation d'indemnisation à vie et une pension d'invalidité à vie de 50 %, sans qu'il soit nécessaire de passer devant une commission médicale.

La direction a souligné que l'aide serait « personnelle, continue et sensible », ajoutant : « Il s'agit d'un soutien continu basé sur une profonde reconnaissance du prix payé et de la nécessité de prendre soin de ceux qui ont souffert. Le parcours ne s'achève pas avec leur retour : les familles ont encore besoin d'accompagnement, de réadaptation et de soutien, que leurs proches rentrent vivants ou pour des funérailles dignes. »

Une nouvelle législation proposée par le ministère de la Défense, l'Institut national d'assurance et la Direction des otages vise à modifier la loi sur les otages et les captifs libérés, en augmentant de manière permanente le taux d'invalidité reconnu de 50 % à 100 %.

Le projet de loi a déjà été approuvé par le Cabinet et est actuellement en cours d'examen en deuxième et troisième lectures par la commission du travail et des affaires sociales de la Knesset. La loi augmenterait considérablement les pensions d'invalidité et le montant total de l'aide financière et de la réadaptation.

Une législation récente a également étendu le plan de réadaptation aux familles des otages libérés, les reconnaissant comme victimes secondaires du traumatisme subi pendant leur captivité. Dans le cadre de ce plan, les membres de la famille recevront 2 000 NIS (540 dollars) pour leurs frais de déplacement et 4 500 NIS (1 200 dollars) par mois pour l'aide ménagère pendant une période de trois mois. Les membres de la famille auront également droit à une compensation de revenu pendant deux mois pour la perte de salaire subie pendant la prise en charge d'un otage en convalescence. En cas d'hospitalisation prolongée, les familles pourront bénéficier de remboursements supplémentaires, comme le prévoient les réglementations gouvernementales.

La législation garantit également le soutien d'un plan de réadaptation de trois à quatre ans pour les familles, comprenant des soins de santé mentale, un soutien émotionnel et des évaluations professionnelles ou éducatives. Divers avantages supplémentaires incluraient les médicaments sur ordonnance, les consultations médicales, les soins dentaires, le remboursement des frais de déplacement pour les traitements, les subventions de convalescence, la médecine complémentaire, les chirurgies privées, les traitements de fertilité et le financement de l'enseignement supérieur ou de la formation professionnelle.

Les familles peuvent également demander des prêts pour la reprise de leurs activités, des subventions et des dérogations auprès d'un comité spécial.

Un centre de services d'aide aux familles a été créé sous l'égide de l'Institut national d'assurance afin d'aider les familles à obtenir leurs droits et à bénéficier d'une assistance continue. Le ministère de la Défense offre un soutien comparable aux familles des soldats et des agents de sécurité qui ont été pris en otage.

Des prestations de santé mentale seront fournies au niveau le plus élevé autorisé par la loi, et un soutien thérapeutique et émotionnel supplémentaire sera disponible pour les membres de la famille élargie grâce à des partenariats avec le ministère des Affaires sociales, les fondations d'assurance nationale et le Centre pour les victimes du terrorisme. Ces services seront également fournis par d'autres organisations, notamment le programme « Family Circle » et des initiatives de traitement spécialisé au centre médical Sheba à Tel Hashomer.

Le Staff de All Israel News est une équipe de journalistes en Israël.

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