Il est temps de dire adieu à la culture occidentale, à moins que quelqu'un ne riposte.

Tout le monde avait prévenu que cela arriverait. Les indicateurs sont légion. Il y a un an, plus d'un quart de million de Somaliens vivaient dans le Minnesota, selon le Bureau du recensement.

Le journaliste Nick Shirley, qui s'est récemment rendu sur place, espérait interviewer certains d'entre eux à la suite d'un énorme scandale impliquant un milliard de dollars, qui ont été frauduleusement distribués à leur communauté pendant l'épidémie de COVID. Malheureusement, il n'a jamais eu l'occasion de les entendre, car aucun d'entre eux ne parlait anglais.

Lors de la cérémonie annuelle d'illumination du sapin de Noël à Portland, qui s'est tenue il y a deux semaines, l'événement a été rapidement détourné par une femme brandissant un drapeau palestinien et profitant de la tribune qu'elle s'était emparée. La foule, y compris ceux qui suivaient l'événement en direct, l'a entendue déclarer qu'« un véritable génocide était en cours ».

Personne ne sait quelle était l'intention derrière cette accusation, mais étant donné que son geste suivant a été d'inciter le public à scander le slogan « Palestine libre, Palestine libre », il n'était pas trop difficile de comprendre où elle voulait en venir. Au final, ce qui était censé être la célébration d'une tradition chrétienne américaine s'est transformé en une nouvelle manifestation anti-occidentale et anti-israélienne.

Alors que de nombreuses vidéos de manifestants musulmans se rassemblant en masse sur les marchés de Noël à Bruxelles, Stockholm et dans d'autres villes européennes ont commencé à faire surface ces derniers jours, des articles publiés sur Internet ont affirmé que ces rassemblements avaient été sortis de leur contexte. Il est néanmoins difficile de réfuter les photos qui circulent, montrant des drapeaux palestiniens brandis lors de ces événements qui rassemblent des milliers de personnes.

Les migrants musulmans ne s'intéressent pas à la culture occidentale

Mais qu'elles soient authentiques ou non, une chose est sûre. La grande majorité des migrants musulmans qui se sont installés en Europe, aux États-Unis ou en Australie ne semblent pas avoir le désir de s'assimiler à la culture occidentale.

Cela se traduit par leur refus de communiquer dans la langue du pays où ils vivent, de porter les vêtements acceptés par cette société ou de manifester le moindre signe de patriotisme envers leur nouvelle patrie.

Ce phénomène n'est pas nouveau. Dès 2011, le groupe de réflexion Brookings Institution avait remarqué que « les progrès en matière d'intégration des musulmans étaient lents ». Que ce soit parce qu'ils estiment que cela reviendrait à « faire des compromis avec les influences séculières » ou pour toute autre raison, il en résulte un choc entre deux cultures très différentes aux points de vue diamétralement opposés. Depuis lors, le problème n'a fait qu'empirer, car « les gangs musulmans, qui nourrissent une haine envers la culture occidentale et croient que l'islam est la réponse à tout, éprouvent une haine viscérale et violente envers Israël et les Juifs ».

Nous avons vu cette hostilité se manifester lors d'événements sportifs, comme ce qui s'est produit à Amsterdam lors d'un match de football ; elle s'est maintenant étendue à des événements religieux traditionnels, comme l'illumination annuelle des sapins de Noël.

Au lieu que les Occidentaux influencent les migrants musulmans, en termes d'acceptation des coutumes, des habitudes et des sentiments partagés de leur nouvelle patrie, c'est l'inverse qui se produit.

Dominer l'environnement existant

Rejoints par la partie « woke » de la société, ainsi que par la nouvelle génération d'enfants dont les parents ont été les premiers à immigrer, ils ont trouvé des partisans et des sympathisants naturels qui rejettent tout ce qui est occidental et méprisent ces sociétés.

Leur objectif est de dominer l'environnement existant, en supprimant tous les piliers et les normes fondamentales qui ont construit ces pays. Cela inclut les principes judéo-chrétiens, basés sur les Écritures, et les lois qui régissent les nations, qui sont également enracinées dans les dix commandements bibliques – le code moral que les personnes civilisées respectent et adhèrent. Malheureusement, il n'y a plus cette tolérance saine envers les autres qui a été la marque d'une coexistence réussie.

Mais ce n'est pas seulement un rejet flagrant de ces normes que nous observons. C'est un type militant de revendication qui émerge bruyamment. Commençant initialement par prendre le contrôle de quartiers entiers, exigeant que les forces de l'ordre restent à distance de ces zones, cela se transforme ensuite en une lutte pour la domination totale.

Dans une vidéo YouTube présentant une discussion entre le commentateur politique Douglas Murray et l'auteur de Son of Hamas, Mosab Hassan Yousef, Murray demande comment les musulmans d'autres pays ont pu s'en tirer en restant tels qu'ils sont, refusant de se fondre dans la population locale. (Yousef, le fils du fondateur du Hamas, s'est détourné du terrorisme et de la violence.)

Yousef affirme que les gens, par crainte d'être qualifiés d'islamophobes, n'ont pas osé contester leur empiètement alors qu'ils cherchent à imposer leur mode de vie à tout le monde. Selon lui, les Occidentaux se soumettent à l'intimidation des musulmans. Il ajoute que leur mentalité du VIIe siècle, alternative à la société occidentale moderne, est ensuite protégée par leurs revendications de liberté d'expression.

En substance, ils ont habilement détourné les lois de leurs pays d'adoption pour servir leurs propres intérêts, profitant de la liberté qui règne dans leurs pays respectifs.

Bataille des cultures

Yousef affirme que le terme inventé de « Palestinien » n'est rien d'autre qu'une idéologie anti-occidentale. Il conclut qu'ils sont anti-succès et anti-civilisation, car ils préfèrent se nourrir du chaos.

Il ne fait aucun doute que la migration des musulmans, qui ont des opinions très tranchées issues de leur religion et de leur culture, est en conflit direct avec les valeurs occidentales. Ironiquement, si vous effectuez une recherche IA sur l'intention de ces islamistes de conquérir la civilisation occidentale, elle vous répondra que cette affirmation repose sur une théorie du complot.

Mais à mesure que les autorités locales sont mises au défi, le caractère de ces sociétés prend une nature très différente. L'équilibre des pouvoirs est remis en question, que ce soit par peur ou par une surcompensation malavisée de la tolérance de la part des Occidentaux qui croient devoir capituler. Il en résulte un affaiblissement de la culture dominante et de ses valeurs.

C'est ce qui a été fait délibérément et, malheureusement, avec l'aide de citoyens locaux dont l'idée du libéralisme a permis à ces nouveaux arrivants d'enterrer le passé précieux et de recréer leur propre culture dans les pays occidentaux. Alors que peu de gens l'avaient vu venir, les migrants ont profité de la naïveté et de la générosité de personnes sans méfiance.

Maintenant, c'est fait, et personne ne peut nier ses effets dévastateurs. Pour inverser la tendance, si tant est que cela soit possible, il faudra mener une bataille pour récupérer ce qui a été pris. À moins que certains ne soient prêts à la mener, ils peuvent dire « adieu à la culture occidentale ».

Cet article a été initialement publié dans The Jerusalem Post et est republié avec autorisation.