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Le ministre des finances, Smotrich, annule une dérogation importante concernant les banques israéliennes et palestiniennes

Le ministre des finances et chef du parti sioniste religieux, Bezalel Smotrich, dirige une réunion de faction à la Knesset, le parlement israélien, à Jérusalem, le 9 juin 2025. (Photo : Chaim Goldberg/Flash90)

Le ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich, a annoncé l'annulation d'une dérogation qui permettait aux banques israéliennes de maintenir des liens financiers avec les banques palestiniennes.

« Compte tenu de la campagne menée par l'Autorité palestinienne pour délégitimer l'État d'Israël sur la scène internationale, j'ai chargé le comptable général Yali Rothenberg de révoquer l'indemnité accordée aux banques correspondantes opérant avec des banques situées sur le territoire de l'Autorité palestinienne », a déclaré M. Smotrich dans un communiqué annonçant sa décision.La dérogation annulée offrait des garanties juridiques pour protéger les banques israéliennes ayant des liens avec des banques palestiniennes.

« La dérogation permettait aux banques israéliennes de traiter les paiements en shekels pour des services et des salaires liés à l'Autorité palestinienne, sans risquer d'être accusées de blanchiment d'argent et de financement de l'extrémisme », a expliqué Reuters.

En Judée-Samarie (Cisjordanie) et à Gaza, les Palestiniens dépendent fortement du shekel israélien, car ils n'ont pas leur propre monnaie.Cette décision devrait donc avoir un impact majeur sur l'économie palestinienne.

Selon Reuters, « les banques palestiniennes seraient coupées du système financier israélien » si la dérogation n'était pas maintenue.

La décision de Smotrich intervient après que lui-même et le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, ont été sanctionnés mardi par le Royaume-Uni, le Canada, l'Australie, la Nouvelle-Zélande et la Norvège.Dans une déclaration commune, les cinq pays ont accusé Smotrich et Ben Gvir d'« incitation à la violence contre les Palestiniens en Cisjordanie ».

« La violence des colons est incitée par un discours extrémiste qui appelle à chasser les Palestiniens de leurs foyers, encourage la violence et les violations des droits humains et rejette fondamentalement la solution à deux États », poursuit la déclaration.La déclaration appelle en outre à « un cessez-le-feu immédiat » et à la libération des otages toujours détenus par le Hamas.

« Nous voulons voir une Gaza reconstruite, qui ne soit plus dirigée par le Hamas, et une voie politique vers une solution à deux États. »

Le Staff de All Israel News est une équipe de journalistes en Israël.

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