Au deuxième trimestre : l'économie israélienne s'est contractée à un taux annuel de 3,5 %

L'économie israélienne s'est contractée à un taux annuel de 3,5% au deuxième trimestre, selon une estimation préliminaire publiée dimanche par le Bureau central des statistiques (CBS).
Il s'agit du trimestre le plus difficile depuis le début de la guerre, CBS attribuant la contraction du PIB à la guerre avec l'Iran. On a notamment observé une baisse de 6,2 % de la production des entreprises et une baisse de 12,3 % des investissements en actifs fixes.
Il y a environ un mois et demi, l'agence de notation Moody's a décidé de maintenir la note de crédit d'Israël au niveau le plus bas jamais atteint – Baa1 avec une perspective négative.
Cette décision a suscité une grande déception parmi les hauts responsables économiques de Jérusalem, qui s'attendaient à ce qu'après les combats avec l'Iran et leurs résultats positifs, le moment soit venu de relever la note. Cette attente découlait du fait que la note de crédit d'Israël était depuis longtemps plombée par les risques géopolitiques liés à l'Iran.
Moody's n'a pas cru à l'argument avancé par les responsables israéliens, notant que les dépenses de défense d'Israël devraient augmenter en flèche, que la guerre se poursuit et qu'Israël pourrait sombrer dans une réalité dans laquelle les échanges de coups avec l'Iran deviendraient routiniers.
Sur la base de ces considérations, l'agence de notation a conclu que la croissance serait faible et la dette élevée. Une mauvaise note pour un pays dont la dette s'élève à des centaines de milliards de shekels se traduit par des taux d'intérêt plus élevés. Cette hausse des charges d'intérêt se fera au détriment de l'éducation, de la protection sociale et des soins de santé, et affectera tous les citoyens.

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