L'article 80 de la Charte des Nations unies affirme la souveraineté juive du fleuve à la mer

Les Nations Unies (ONU) ont continué d'agir illégalement en violation flagrante de l'article 80 de leur propre Charte lorsque le Comité des Nations Unies pour l'exercice des droits inaliénables du peuple palestinien a convoqué sa première réunion de 2025 sur l'engagement de la société civile les 15 et 16 mai, intitulée : « Action internationale pour mettre fin à la Nakba et réaliser les droits inaliénables du peuple palestinien ».
L'ONU décrit la Nakba dans les termes suivants :
« La Nakba, qui signifie " catastrophe " en arabe, désigne le déplacement massif et la dépossession des Palestiniens pendant la guerre israélo-arabe de 1948. Avant la Nakba, la Palestine était une société multiethnique et multiculturelle. Cependant, le conflit entre Arabes et Juifs s'est intensifié dans les années 1930 avec l'augmentation de l'immigration juive, motivée par les persécutions en Europe, et avec le mouvement sioniste visant à établir un État juif en Palestine.
En novembre 1947, l'Assemblée générale des Nations unies a adopté une résolution divisant la Palestine en deux États, l'un juif et l'autre arabe, avec Jérusalem sous administration des Nations unies. Le monde arabe a rejeté ce plan, arguant qu'il était injuste et violait la Charte des Nations unies... »
Ce récit est faux et trompeur, car il omet de mentionner :
· Les déclarations et accords internationaux suivants, conclus avant 1948, autorisant le peuple juif à reconstituer le foyer national juif dans la partie de la Palestine située entre le Jourdain et la mer Méditerranée (de la rivière à la mer)
o La conférence de San Remo de 1920
o Le traité de Sèvres de 1920
o Le mandat de la Société des Nations pour la Palestine de 1922
o Le traité de Lausanne de 1923
o L'article 80 de la Charte des Nations unies de 1945 préservant les droits acquis par le peuple juif en vertu du mandat de 1922 pour la Palestine.
· Que le foyer national juif devait être créé de la rivière à la mer sans préjudice des droits civils et religieux des « communautés non juives existantes ».
L'ONU poursuit son discours mensonger et trompeur lorsqu'elle affirme :
En novembre 1947, l'Assemblée générale des Nations unies a adopté une résolution divisant la Palestine en deux États, l'un juif et l'autre arabe, avec Jérusalem sous administration des Nations unies.
Ce n'était pas la Palestine que l'ONU cherchait à diviser, mais uniquement la Palestine occidentale.
La Palestine orientale, qui représentait 77 % de la Palestine mandataire située entre le Jourdain et les frontières de l'Irak, de la Syrie et de l'Arabie saoudite, avait obtenu son indépendance en 1946 de la puissance mandataire, la Grande-Bretagne, et avait été rebaptisée « Royaume hachémite de Transjordanie ».
Il est important de noter que la résolution de 1947 de l'ONU appelait à la création d'un État arabe, et non d'un État palestinien. La résolution était formulée ainsi car il n'existait en 1947 aucun groupe identifiable appelé « Palestiniens » ou « peuple palestinien » revendiquant « des droits inaliénables » .
Ces termes n'ont été utilisés qu'après la création de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) en 1964, lorsque les Palestiniens ont été définis comme :
« les citoyens arabes qui vivaient normalement en Palestine jusqu'en 1947, qu'ils soient restés ou aient été expulsés. Tout enfant né d'un parent palestinien après cette date, que ce soit en Palestine ou à l'étranger, est palestinien ».
En outre, l'OLP a ensuite déclaré qu'elle « n'exerçait aucune souveraineté régionale sur la Cisjordanie dans le Royaume hachémite de Jordanie, sur la bande de Gaza ou sur la région de Himmah ».
Partout dans le monde, des manifestants brandissent des pancartes proclamant « De la rivière à la mer, la Palestine sera libre » et sifflent dans le vent. Les Palestiniens n'ont aucun droit inaliénable sur la terre située entre la rivière et la mer.
L'article 80 de la Charte des Nations unies confirme que le peuple juif possède le droit inaliénable de reconstituer son foyer national entre la rivière et la mer.
Plus tôt l'ONU cessera de violer l'article 80 de sa propre Charte, plus tôt le conflit judéo-arabe, vieux de 100 ans, pourra être résolu.

David Singer est un juriste et analyste politique australien.